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Qui contrôle les médias ?

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C’est la question que pose l’hebdomadaire Le 1 sorti ce 23 novembre. Encore une fois un excellent numéro qui brosse un portrait édifiant de la presse de 2016 aux mains de ceux qui ont de l’argent et le pouvoir qui va avec.

Avec les regards éclairés et sans concession de Julia Cagé, économiste, Michel Onfray, philosophe, Denis Jeambar, ex-directeur de L’Express, Philippe Kieffer, journaliste et producteur, Aude Lancelin, journaliste, Patrick Eveno, historien et bien sûr les chroniques d’Eric Fottorino, Robert Solé et Laurent Greilsamer. En kiosque jusqu’à mercredi prochain !

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« C’est wersal ! »

Crédit photo : Fotomaster - Fotolia

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Cette sonorité vous rappelle-t-elle quelque chose ? Un lieu peut-être ? Polonaise, cette expression date du règne de Louis XIV et de son château de Versailles. Les Polonais l’utilisent pour qualifier quelque chose ou quelqu’un de très chic en référence directe au faste de l’époque. Quatre siècles plus tard, c’est encore une icône française, blonde cette fois, qui inspirera les Polonais, mais pour d’autres types de joyaux : Brigitte Bardot. Avec son patronyme, ils inventeront le mot « bardotka » qui signifie « soutien-gorge sans bretelles ».

Autant d’informations à découvrir dans le trentième numéro du 1 sorti ce mercredi et consacré à la langue française. Un pur délice !

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« Clarté de l’esprit, fermeté du vouloir »

Jean-Jaurès-270814Excellent numéro que celui du « 1 » paru ce mercredi 17 septembre. Titré de manière provocante « Peut-on encore redresser la France ? » et fidèle à son principe de mêler sur un même sujet des regards différents (économiste, chef d’entreprise, romancier, poète, etc.), ce vingt-quatrième numéro du « 1 » est réjouissant. Loin du discours ambiant qui consiste à jeter dans un même élan et dans le même panier les hommes politiques, l’absence de croissance, les fraudeurs, les corrompus du système, « la-jeunesse-qui-n’est-plus-ce-qu’elle-était », le « 1 » souligne les atouts de la France, sans cocorico excessif, dans le contexte économique difficile que connaît l’Europe depuis six ans. Bref, le « 1 » choisit, grâce à ses contributeurs, de regarder le « verre à moitié plein » plutôt que de sonner l’hallali dont l’écho se répand insidieusement, germe comme chiendent, incitant chacun à se recroqueviller sur ses acquis et ses croyances. Ce qui m’amène à l’extrait du dernier éditorial de Jean Jaurès (le pauvre est très sollicité !) dans L’Humanité le 31 juillet 1914. La période était troublée pour d’autres raisons mais les similitudes, entre hier et aujourd’hui, existent et le message adapté à ce que nous vivons : « Le péril est grand, mais il n’est pas invincible si nous gardons la clarté de l’esprit, la fermeté du vouloir, si nous savons avoir à la fois l’héroïsme de la patience et l’héroïsme de l’action ».

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L’Europe ! L’Europe ! L’Europe !

Crédit photo: Daboost - Fotolia.com

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Cette semaine, Le 1 consacre ses pages à l’Europe. Utile et instructif à quelques heures du scrutin… « L’Europe est beaucoup plus ancienne que ses nations. (…) Elle a fomenté le monde. L’Europe unie n’est pas un expédient moderne… Mais c’est un idéal qu’approuvent depuis mille ans tous ses meilleurs esprits. » Denis de Rougemont, écrivain suisse (1906-1985).

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Le n°1 du 1 est sorti !

Quel plaisir ce matin à 7h de me rendre chez le marchand de journaux pour lui demander s’il a reçu Le 1. La réponse a d’abord été « non, je ne crois pas » et puis finalement « si ! ». Après m’être acquittée de 2,80 euros, je monte dans le bus avec le journal sous le bras, tout excitée à l’idée de découvrir le dernier né de la presse française. Je ne suis pas déçue. D’abord son format : une seule feuille, 820 x 620 mm, un beau bébé plié en trois, à la mise en page aérée, permettant de « circuler » comme on l’entend et la présence photographique de Raymond Depardon. Un seul thème pour ce numéro selon la ligne éditoriale fixée par Eric Fottorino et son équipe et non des moindres : « La France fait-elle encore rêver ? ».

Pour répondre à cette question, des articles et témoignages de Costa Gavras, Andreï Makine, Radu Mihaileanu, Tahar Ben Jelloun, Erik Orsenna, J.M.G Le Clézio et bien d’autres encore ! Des textes littéraires et de la poésie. Bref, des plumes, des points de vue et des angles étayés, nourris à la cuillère d’une expérience personnelle, éclairés d’une lumière puissante mais non aveuglante et les mots d’Éric Fottorino.

Voici son édito, qu’il a choisi de ne pas placer en Une et qui ne vient pas se caler dans une rubrique intitulée platement « Éditorial » mais « Chose dite ». Ce court texte a pour titre « Expliquer c’est déplier ».

« C’est émouvant, un journal. Le bruit qu’il fait. Son toucher. Un journal tout neuf qui se déploie comme un oiseau sur sa grande aile de papier. Un journal pour aller loin. Avec de bons compagnons. Ce journal j’en ai rêvé. Avec Laurent Greilsamer et Natalie Thiriez, avec Henry Hermand. Comme dans Les Trois Mousquetaires, au début nous étions quatre. Des amoureux de presse, d’idées, de découvertes. Remplis de notre envie de raconter le monde pour mieux le comprendre. Cette feuille va prendre son envol, chargée de mots et d’émotions.

Chaque semaine, nous nous proposons d’éclairer un grand thème de l’actualité, à notre façon. Conscient que la racine latine d’expliquer n’est autre que… déplier. Un dépliage tout en littérature et en poésie, en philosophie, en anthropologie, en histoire et en géographie, en chiffres et en lettres. Déplier, c’est ouvrir. Voilà notre engagement : explorer toutes les facettes du réel.

Dans notre époque où le présent ne souffre ni passé ni avenir, le 1, se propose d’étirer le temps. Il veut offrir un espace de profondeur et de calme, accomplir l’unité du savoir, marier le sensible et le rationnel. Le 1 est un journal de questionnements. Tout ne s’explique pas, mais tout s’interroge. Les journaux informent. Le 1 se fait fort d’inspirer. Dans une approche instructive et non exhaustive. Donner des idées au lecteur, lui laisser le soin de se forger sa propre opinion. C’est notre offre, notre main ouverte, notre réponse à la vitesse qui égare et fait perdre connaissance » Éric Fottorino, directeur de la publication du 1.

Un seul regret, mineur : en plongeant littéralement mon nez dans le journal, je m’attendais à humer la senteur caractéristique du papier imprimé tout juste sorti des presses. Le 1 ne sent rien mais fleure bon le renouveau ! Merci Éric Fottorino !

pour en savoir plus sur Le 1 : http://www.le1hebdo.fr/

Pour voir le film du 1 :

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Eric Fottorino lance son journal papier

Crédit photo : Sati - Fotolia

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L’information est tombée cette semaine et il y a de quoi se réjouir ! Eric Fottorino, l’ancien directeur du journal Le Monde lancera, le 9 avril prochain, un nouvel hebdomadaire d’information, « Le 1 ». Romancier, homme de presse, Eric Fottorino, dans une interview au magazine L’Express parue le 11 mars dernier, dit ne pas accepter le déclin du papier et la fatalité du « tout numérique ». A la fragmentation de l’information, il oppose le sens et le retour à l’unité. D’où la création d’un nouvel hebdomadaire dont l’ambition est de se concentrer sur un seul et unique sujet. Il ajoute : « Le 1 se veut un journal décloisonné, transversal, sans rubriques, qui s’adresse à des lecteurs exigeants, à des gens qui ne se satisfont pas, ne se soucient pas, de l’écume du temps. Et qui acceptent que la vérité puisse être multiple, avoir plusieurs visages. Qui acceptent, également, que l’on mette sur le même pied le rationnel et le sensible, l’objectif et le subjectif. Bref, un journal d’idées, mais pas un journal d’opinion ».

Quant à l’objet lui-même, il pèsera 45 grammes, aura une pagination resserrée, un papier de qualité – chouette ! -, sera édité à 250 000 exemplaires et sera vendu en kiosque au prix de 2,80 euros. Seul le format est inconnu à ce jour mais Eric Fottorino promet un format inédit dans la presse mondiale !

Rendez-vous le 9 avril !

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