Archives de Tag: Villeurbanne

Des urnes au ciel

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Il n’y a pas que dans les bureaux de vote qu’il se passe quelque chose en ce jour d’élection … Dans le ciel villeurbannais, on s’exprime aussi. Amoureux fou d’une Lou ou supporter du club de rugby Le Lou ?

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1 double !

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Un bien beau spectacle ce soir 100% naturel !

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Lire fait vivre

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Choppé chez l’un de mes libraires indépendants préférés, Lettres à croquer à Villeurbanne…

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Une droite dans le front!

Crédit photo : Jipé - Fotolia.com

Crédit photo : Jipé – Fotolia.com

Intéressante expérience vécue hier soir en tant que scrutatrice dans le bureau de vote n°240 à Villeurbanne. Sept scrutateurs autour de la table, un processus simple mais efficace pour dépouiller les votes, avec des contrôles à chaque étape et ce, dans un silence écclésiastique. Je dois dire que cela m’a rassuré sur l’aspect démocratique des conditions de vote en France. Je n’en doutais pas mais c’est bien de le constater par soi-même.

Cinq candidats en lice : Jean-Wilfried Martin (UMP), Jean-Paul Bret (Union de la gauche), Béatrice Vessiler (EELV), Philippe Bruneau (Extrême gauche), Stéphane Poncet (FN). D’abord un chiffre : 62,79% d’abstention. Le maire sortant, Jean-Paul Bret, est en tête du bureau de vote à l’issue de ce premier tour avec 43,18% des voix devant le candidat de l’UMP (24,94%)… et pour départager les deux candidats, celui du FN avec 15,47%.

En bref, « la gauche s’est pris une droite dans le front » comme a écrit très justement un internaute sur les réseaux sociaux hier.

 

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Rencontre avec une boîte de sardines

La rue se pare d’objets insolites parfois. Quelle n’a pas été ma surprise de rencontrer une boîte de sardines à l’huile samedi matin au cœur de Villeurbanne… Ajoutez à cela, le chant des mouettes, la douce mélodie des vagues qui viennent mourir sur la plage et vous vous sentez déjà un peu en vacances… Ne manquaient que les embruns !

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Toilettes pour chiens

Le printemps qui tarde à venir n’empêche pas les tags de fleurir sur les murs de Lyon et Villeurbanne. Certains sont porteurs d’un message clair teinté d’humour notamment en ce qui concerne les déjections canines…

Jeudi 18 avril, rue Magenta à Villeurbanne, sur les murs de l'entrepôt des transports en commun lyonnais

Le 18 avril à Villeurbanne, sur les murs de l’entrepôt des transports en commun lyonnais

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Place Lazare Goujon

A Villeurbanne, il existe une grande place au cœur du quartier des Gratte-Ciel. Elle sépare le TNP de la mairie à l’architecture stalinienne. Là, quelques arbustes, des bancs, un monument aux morts, des statues et deux grandes esplanades d’eau que des jets plus ou moins puissants animent à un rythme régulier. Les Gratte-ciel s’y reflètent…

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Regain ou combles d’orthophoniste

Regain ou combles d’orthophoniste de Jacqueline Maqueda

2009. Jacqueline Maqueda, orthophoniste à Villeurbanne part en retraite. L’occasion pour elle de regarder le chemin parcouru, sans nostalgie, de partager son expérience professionnelle, le travail qu’elle a accompli, avec d’autres soignants, auprès d’enfants autistes ou psychotiques. Amoureuse des mots et des sonorités, c’est par ces derniers qu’elle fait rentrer le lecteur dans son univers, dans ce qui a été son quotidien trente années durant, parfois en marge d’une certaine pratique, plus académique. Dans ces combles, une multitude de boîtes réelles ou imaginaires qui renferment autant de jeux et de possibilités pour rentrer en contact avec des enfants prisonniers d’eux-mêmes.

J’ai beaucoup aimé ce livre à la fois sincère, poétique et drôle parfois. J’en tire une leçon : chaque situation recèle sa part d’espoir et de progression. J’ai aussi découvert un métier, mal connu du grand public, qui nécessite écoute, volonté, compréhension, patience, conviction, créativité et amour.

Extrait, page 180, à propos de l’autisme et de la science : « On trouve régulièrement des articles sur LA Théorie sur l’autisme, théorie avec un grand T, irréfutable parce que prouvée scientifiquement. On retrouve d’ailleurs la même position péremptoire pour les méthodes de lecture : « Cette fois, ça y est, c’est scientifiquement prouvé par l’imagerie cérébrale. ». Et telle méthode est alors promue au rang de Vérité. On ne peut parler que d’aveuglement dans une telle position de connaissance unidimensionnelle. La scientificité, nous dit Edgar Morin, ne reflète pas le réel, mais elle le traduit en des théories changeantes et réfutables. Une théorie est admise non parce qu’elle est vraie, mais parce qu’elle résiste à la démonstration de fausseté. La science progresserait donc non par accumulation de vérités mais par élimination d’erreurs dans la recherche de la vérité. Le savoir n’est qu’une vérité de l’instant, il correspond à la manière dont une personne pose son regard sur le monde, avec ce qu’il est, son histoire, ses croyances, ses désirs. Une théorie, loin d’être objective, est une construction de l’esprit, elle est une façon d’interpréter sa vision du monde. » Jacqueline Maqueda.

Autre extrait, pages 72 et 73, à propos de l’un de ses jeunes patients : « Sa pensée était comme un bout de bois. Rigide, omnipotente, occupée par des intérêts très ciblés, exclusifs et stéréotypés : les chiffres, les chiffres, les chiffres ! Impossible pour lui d’accepter le manque, l’écart, la surséance. Il se montrait aussi intolérant à la frustration qu’à l’incertitude. Deux revers d’une même médaille. Performant comme « Rain man », il organisait le monde par la maîtrise des chiffres. Une obnubilation qui envahissait les séances avec ses calculs de dates sur le calendrier. Les images ne l’intéressaient que pour le chiffre marqué au dos de chacune. Il en était de même des livres et de leurs numéros de pages. Le quantifiable et le prédictible : un bouclier solide contre les angoisses de l’indéterminé. Les séances s’organisaient autour de la prise en main du calendrier, de l’observation de la rythmicité des chiffres mais aussi des mots. (…). Kanusan commença à lire les chiffres des jours, des mois, associés aux prénoms connus. Les jours, les mois passèrent renforçant notre lien. (…). Un jour qu’il avait compté une série d’images de manière assez compulsive, du moins en apparence, Kanusan arrêta soudain son comptage et me demanda : « Qu’est-ce qu’il y a après le fini ? ». Eh oui ! qu’est-ce qu’il y a après le fini ? Qu’y a-t-il au-delà des chiffres, du mesurable, de l’objectivable ? Qu’y a-t-il après le ciel…, après la mort et l’au-delà ? Je fus très émue devant ce petit homme de 7 ans qui venait de poser LA question existentielle liée à notre humaine condition ». Jacqueline Maqueda.

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