L’Hermine de Christian Vincent

L'Hermine-Christian-Vincent

Président de la cour d’assise de Saint-Omer, Michel Racine est un homme dur. Les autres ne semblent que très peu l’intéresser. Dans son milieu professionnel, il est autant redouté que redoutable. Son surnom ? « Le président à deux chiffres » ! Car les accusés qui passent devant lui écopent, en règle générale, d’une peine de dix ans au minimum. Ce matin-là, un nouveau procès s’ouvre. Michel Racine connaît parfaitement le dossier. Il est prêt. La cour procède donc à l’appel des jurés. Parmi eux, Ditte Lorensen-Coteret. Une femme dont on devine que Michel Racine a connue et aimée. Une femme qui pourrait bien infléchir le sens du procès.

C’est un film délicat que nous offre Christian Vincent avec lequel Fabrice Luchini n’avait pas travaillé depuis 25 ans. Difficile d’en dire plus, au risque de gâcher le plaisir de ceux qui n’ont pas encore vu ce film. Fabrice Luchini campe un juge froid et triste, loin des rôles qu’il interprète habituellement. Il ne surjoue pas. Au contraire. Tout sonne juste. Et c’est sans doute ce qui lui a valu le prix d’interprétation à la Mostra de Venise cette année. Les téléspectateurs retrouveront aussi avec un grand plaisir l’héroïne de l’excellente série danoise Borgen, Sidse Babett Knudsen, en médecin clinicienne, à la fois proche et distante, subtilement sensuelle. Entre ces deux êtres, quelque chose d’électrique…

Délicieux comme un gâteau au citron, juste ce qu’il faut de sucre avec une pointe acidulée !

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